Présidentielle : l’UDB fait un choix de conviction et de responsabilité

Le 5 novembre 130 délégués des 5 départements bretons et de l'émigration étaient réunis au théâtre de Pontivy pour arrêter la position de l'UDB à l'élection présidentielle et des orientations pour les législatives. Cette réunion venait clôturer deux mois de débats dans les sections et les fédérations.

A 78% les délégués ont décidé que l'UDB appellera à voter Eva Joly au premier tour de la présidentielle et s'engagera de façon volontariste dans sa campagne en rappelant ses exigences programmatiques. A l'unanimité moins deux voix ils ont aussi décidé d'appeler à voter pour le candidat de gauche au second tour. Un danger FN avéré conduirait l’UDB à reconsidérer sa position au premier tour.

Ces décisions ont été prises dans le double souci de battre Sarkozy pour mettre un terme à sa politique et de peser sur celle qui sera mise en œuvre en cas de victoire de la gauche. Considérant les prises de position d'Eva Joly en faveur de l’écologie politique, du fédéralisme en Europe mais aussi en France, de l'autonomie politique des régions, y compris par l'accès à un pouvoir législatif et réglementaire, de la réunification administrative de la Bretagne et d'une reconnaissance officielle des langues pour une offre généralisée de leur enseignement, l'UDB considère que c'est en permettant à Eva Joly d'obtenir le meilleur score possible que ces revendications ont le plus de chances d'avancer.

Par ailleurs l'UDB a décidé de présenter 15 à 20 candidats aux élections législatives, soit une présence directe dans environ la moitié des 37 circonscriptions bretonnes. Au moment où nous écrivons des négociations sont en cours entre la fédération Régions et Peuples Solidaires, où l'UDB représente la Bretagne, et Europe Ecologie - Les Verts en vue d'un accord. Des discussions sont également recherchées avec le PS.



Pour l’Union démocratique bretonne,
Mona Bras, porte-parole
Robert Pédron, responsable chargé des élections.