Anne-Marie Boudou, Christian Guyonvarc'h, Gwen Le Pottier conduiront la liste 56
Source : Ouest-France, 13 décembre
:Europe écologie Bretagne a révélé ses quatre têtes de liste en Bretagne, aujourd’hui, à Quimper. Un seul homme parmi ces leaders : Guy Hascoët, chef de file du mouvement et ancien secrétaire d’État à l’Économie solidaire du gouvernement Jospin, sera candidat en Ille-et-Vilaine.
Pour les autres départements, que des femmes : Anne-Marie Baudou (Les Verts), adjointe au maire à Auray, dans le Morbihan ; la Guingampaises Mona Bras (porte-parole de l’Union démocratique bretonne) dans les Côtes d’Armor ; et Janick Moriceau (Les Verts), bigoudène et vice-présidente de Région sortante chargée de la mer et du littoral, dans le Finistère.
Europe écologie Bretagne a aussi présenté les deux premiers colistiers de chaque liste, soit 12 candidats au total. « On a ouvert un processus d’ouverture, rappelle Guy Hascoët. Nos listes sont composées de trois gros sous-ensembles : les Verts, l’UDB et des indépendants venus du monde syndical et associatif. »
Sur les 12 premiers candidats déclarés, là encore la parité est plus que respectée avec 8 femmes pour 4 hommes : derrière Guy Hascoët en Ille-et-Vilaine, Gaëlle Rougier, 31 ans, porte-parole des Verts à Rennes ; et Herri Gourmelen (UDB), 67 ans, de Saint-Malo.
Derrière Anne-Marie Baudou dans le Morbihan, Christian Guyonvac’h (UDB) d’Hennebont ; et Gwenn Le Pottier, 32 ans.
Derrière Mona Bras dans les Côtes d’Armor, René Louail, paysan en Centre-Bretagne et responsable de la confédération paysanne au niveau régional et européen ; et Delphine Bernard, conseillère municipale Verte à Lannion.
Enfin, derrière Janick Moriceau dans le Finistère, Yannick Bigouin, militant associatif ; et Naïg Le Gars (UDB), conseillère régionale.
Les listes complètes seront connues en début d’année. Guy Hascoët promet « du renouveau générationnel ». Et pas de liste commune avec le PS. Il tacle les socialistes comme l’UMP : « Ils sont toujours dans des approches du passé. Ils nous disent on a compris le développement durable, mais continuent à faire des routes, de l’agriculture intensive, du nucléaire… Ça confine à la farce à un moment donné ! »
Pour lui, le temps est venu « de faire des vrais choix. Nous sommes confrontés à la nécessité d’une vraie rupture sur le mode de développement. On est dans une impasse économique. Notre environnement est menacé. Nous proposons donc aux électeurs un vote de cohérence par rapport à l’avenir. »
Jusqu’où iront les candidats d’Europe écologie Bretagne dans leur volonté d’autonomie politique ? « Pas jusqu’au point de massacrer le camp de la gauche, tempère toutefois Guy Hascoët. Mais on espère devenir leader de ce camp. » Les ambitions sont affichées.